Premier album auto-produit du combo normo-francilien Kill The Princess, Bitter Smile promet de bousculer ses auditeurs.

Le groupe aborde des thèmes sensibles tels que le harcèlement (Inanimate toy, Snakes), les stéréotypes de genre (Playing dolls) et la masculinité toxique (To the grave, Lies). Il explore également des sujets plus introspectifs tels que la charge mentale et la combativité (Running after time), les traumatismes d’enfance (Nightmare) et la lutte pour la défense de l’art et des artistes (Dreamer knight, The weak man).
Bitter Smile ne se contente cependant pas de mettre en lumière les problèmes de la société, il offre également des moments d’espoir et de lutte, comme dans l’interlude Changemakers, qui célèbre la détermination des activistes féministes.Musicalement, les 10 titres de cet opus dévoilent une esthétique rock aux influences pop et metal alternatif à l’instar de Paramore, Guano Apes ou encore Muse. Le groupe assène des riffs de guitares incisifs, balance une basse aussi lourde que groovy et une batterie à l’énergie infaillible. Le tout est porté par une voix à la fois mutine et profonde.

A l’écoute de Bitter Smile, on comprend tout de suite que Kill The Princess est un groupe assurément revêche. Rien d’étonnant alors à ce qu’on le retrouve sous l’objectif de la photographe et musicienne Gabbie Burns (MADAM). Ce shooting grunge à souhait est en cohésion totale avec le trait de Cerise La Castagne qui signe la couverture de l’album mais le clou du spectacle reste à découvrir sur scène.

Avec leur rock électrisant et leur engagement fort, Kill The Princess s’affirme avec un album qui ne laissera personne indifférent. Bitter Smile est un appel à la prise de conscience et à l’action.

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killtheprincessmusic · Bitter Smile (2023)

L’album Bitter Smile a été réalisé avec le soutien de la région Ile-de-France dans le cadre de L’Ile-des-Chances.